9 Comme le ciel est menaçant, on part plus tard vers 10 h. On perçoit beaucoup d’animation autour de Waterloo station et on rencontre beaucoup des gens munis de drapeaux ou drapés dans ces Union Jack. et avec aussi le fanal de l’angleterre : croix de st Jean. Plus on avance vers le pont, plus la foule est dense ; on se retrouve bientôt au sein de la manif où des hommes en tonnent des chants puissante et violents ; il faut rebrousser chemin et prendre une autre voie !!

10h 30 : on rentre au British Museum et on admire la grande cour réaménagée par Norman Foster pour couvrir davantage de surface…



Dans le grand Hall, la statue de l’Ile de Pâques : Moai



Après le grand Hall, c’est la section égyptienne avec en vedette la Pierre de Rosette :


Dans la plus grande salle sont exposés les statues géantes de l’Egypte :















Puis c’est le Moyen Orient avec les fameuses portes reconstituées du Temple de Balawat


On remarque des panneaux sculptés provenant du Palais d’Assunarnasirpal II qui ornaient la salle du trône représentant le roi sur son char en train de chasser le lion






On aborde les antiquités grecques et romaines : et on tombe sur le monument des Néréides : une tombe de Xanthe, en Lycie. Le monument est de style grec, ressemblant à un temple avec colonnes et frises. Il aurait été construit pour Arbinas, souverain de Lycie occidentale vers 380 av JC. Le monument est constitué d’un haut podium couvert de relief sur lequel est érigé le monument avec statues des néréide dont les tuniques flottent au vent.


Puis c’est les frises du Parthénon :









Ere hellénistique : base de colonne d’une des sept Merveilles du monde : Le Temple d’Artémis à Ephèse


Puis Tombe de Payava 360 av JC






La célèbre statue de Phidias reproduite mille fois : Aphrodite accroupie

On arrive à la civilisation sumérienne avec les sceaux






L’étendard d’Ur a été retrouvé dans une des sépultures du complexe des tombes royales d’Ur. Il s’agit d’une des parties d’un important complexe funéraire remontant aux environs du XXVIe siècle av. J.-C., au début de la période de l’histoire mésopotamienne . Ensemble de sépultures abritait en son centre des tombes royales, dans lesquelles les rois et les reines inhumés étaient accompagnés dans leur mort par leurs serviteurs. Scènes de combats et de banquets.

Autre belle pièce retrouvée dans une tombe : Bélier dans un buisson en or, cuivre et lapis lazuli



Le Code d’ Hammurabi :





Librairie d’Assurbanipal :

Jeu Royal d’Ur : jeu de société de plus de 3000 ans :

La carte du monde à Babylone :






On va manger à la pizzeria du British. Puis on revient sur les collections. Ici le cylindre de Cyrus : cylindre d’argile sur lequel est inscrite en akkadien cunéiforme une proclamation du roi de Perse Cyrus le Grand. Ce texte est consécutif à la prise de Babylone par ce dernier, après sa victoire sur le souverain local, Nabonide, en 539 av. J.-C. et a été rédigé par des lettrés babyloniens afin de légitimer théologiquement la victoire de Cyrus en le présentant comme l’élu du grand dieu babylonien Marduk. Les fragments du cylindre ont été découverts en 1879 dans les ruines de Babylone, en Mésopotamie (aujourd’hui en Irak).




Egypte encore : on antre dans la tombe de Nebamun reconstituée et ses peintures murales décrivant des scènes de la vie quotidienne. Le personnage inhumé Nebamon (vers 1350 avant notre ère) était un scribe officiel et un tenancier de comptoir à grains de rang moyen au complexe du temple de Thèbes.



Tombe de Jéricho : Age de bronze avec restes de tissu



Autre vestige : statue du roi Idrimi était le roi de l’ancien royaume syrien d’ Alalakh (ou Mukish), dans les premières décennies du XVe siècle av. J.-C., vassal du puissant royaume du Mittani qui dominait alors la Syrie et la Haute Mésopotamie. Il est avant tout connu par une statue le représentant portant une longue inscription autobiographique, complétée par un traité de paix et quelques documents administratifs, tous exhumés dans les ruines de sa capitale Alalakh, l’actuel Tell Açana en Turquie.

La coupe Warren est une coupe à boire datant de l’ empire romain, sur la surface de laquelle sont représentées deux scènes érotiques de nature homosexuelle. Elle est considérée comme unique en son genre.
La coupe Warren fut, selon toute vraisemblance, commandée par un riche client romain auprès d’un orfèvre grec, au cours des vingt premières années du premier siècle de notre ère. Elle présente les traits hellénisants de l’art qui devient à la mode sous Néron.


Vase Portland : cadeau de mariage ?
C’est un vase romain de la fin du Ier siècle av. J.-C., en verre camée, qui a inspiré de nombreux artistes depuis le XVIIIe siècle.



Arts du Mexique au sous-sol


Grosse averse pendant qu’on est au musée. A 16h 30, nous en sortons et nous rentrons par Piccadilly puis Trafalgar Square non sans peine car les manifestants sont toujours là !!
On est détourné un moment puis c’est plus calme….