On démarre tôt comme d’habitude à 8h et on file sur Philadelphie sur une route sans attrait.
Philadelphie appartient à une énorme conurbation appelée BosWash, qui va de Boston à Washington D.C. Bien qu’elle soit la ville la plus importante de Pennsylvanie, Philadelphie n’en est pas la capitale (c’est Harrisburg qui assume cette fonction).
« Philly », comme on la surnomme, est un centre historique et culturel majeur aux Etats-Unis. Située sur le fleuve Delaware qui se jette dans l’océan Atlantique, Philadelphie est également un grand port industriel. Fondée le 27 octobre 1682, elle fut au 18ème siècle la ville la plus peuplée des treize colonies avant de devenir la première capitale des Etats-Unis de 1790 à 1800. Mais elle fut rapidement éclipsée par New York et perdit son statut de capitale au profit de Washington.
Philadelphie est une ville historique qui a joué un rôle important dans l’histoire des Etats-Unis. Berceau de l’Indépendance Américaine, c’est ici qu’a eu lieu la Déclaration d’Indépendance des Etats-Unis le 4 juillet 1776 et la signature de la Constitution Américaine (1787).
D’ailleurs le bus nous arrête en plein quartier historique de Philadelphie vers 10h 30 : on s’arrête d’abord devant la First National Bank
Et on s’attarde devant le Carpenter’s Hall qui servit aux réunions politiques à partir de 1770 :
Puis on arrive à Bibliotheque Hall : la première bibliothèque laïque qui s’émancipe du Clergé :
Enfin on admire L’Independance Hall avec la statue de Washington : L’Independence Hall (« le hall de l’indépendance ») est un bâtiment construit en briques rouges entre 1732 et 1753. Il fut construit pour abriter l’assemblée coloniale de Pennsylvanie avant la Révolution. C’est là où fut signée la déclaration d’indépendance en 1776 et où fut adoptée la Constitution Américaine (en 1787). Il est encadré par deux autres bâtiments politiques : à l’est le vieil hôtel de ville (Old City Hall) et à l’ouest la salle du Congrès (Congres Hall) où se réunissait le Congrès des Etats Unis de 1790 à 1800, du temps où Philadelphie était la capitale du pays (qui ne comptait alors que 13 états).
Autre symbole important pour les Américains qui sont très patriotiques, le Liberty Bell Center est situé en face de l’Independence Hall. On peut y apercevoir la « cloche de la liberté » (Liberty Bell). Cette cloche a été fabriquée à Londres en 1752 pour le Pennsylvania State House (le Parlement de la colonie de Pennsylvanie). Cependant, rapidement après son arrivée, la cloche se fêla. En 1754, John Pass et John Stow fabriquèrent une nouvelle cloche à partir du métal fondu de la cloche anglaise. Elle aurait retenti juste après la première lecture publique de la Déclaration d’indépendance. Elle fut ensuite retirée du clocher d’Independence Hall en 1776 et fut remplacée par la cloche du centenaire. Symbole de la liberté, et devenue célèbre pour sa malfaçon, elle attire de nombreux visiteurs chaque année. A Philadelphie, la cloche est gardée par un Ranger.
On reprend le bus pour faire un tour d’orientation dans le Down Town : et on voit surtout le City hall : surprenante construction baroque de la fin du 19ème siècle, le City Hall (surnommé Wedding Cake, « le gâteau de mariage ») est le centre de Downtown. Il comprend 642 pièces et sa tour de 167 mètres de haut est surmontée d’une énorme statue en bronze de 10 mètres (sculptée en 1886 par Calder) représentant William Penn, le fondateur de Philadelphie.
Le City Hall est resté le plus haut bâtiment de la ville jusqu’en 1987, grâce à un décret que les promoteurs ont fini par faire abroger. Le site du City Hall était autrefois Center Square, une des 5 places que Penn avait dessinées pour Philadelphie.
On passe devant la sculpture emblématique LOVE en pleine ville : au bout de Benjamin Franklin Parkway, juste avant l’hôtel de ville, se situe le Love Park et sa célèbre sculpture « LOVE » de Robert Indiana. Datant de 1978, elle est l’un des symboles de la cité et fait référence au nom de la ville (Philadelphie viendrait du grec et signifierait « amour fraternel »). Une réplique de cette œuvre se trouve aussi sur le campus de l’université de Pennsylvanie ainsi que dans une rue de New York.
On arrive enfin devant le Philadelphia Museum of Art est le plus grand musée de la ville (et le 3ème des Etats-Unis par l’importance de ses collections). Il fut inauguré en 1876 au cours de l’exposition universelle. Sa très belle façade est inspirée par l’architecture grecque antique. Aujourd’hui, il comporte plus de 225.000 œuvres (Manet, Picasso, …) allant de l’Antiquité à nos jours.
Les 72 marches de l’escalier principal du musée sont connues sous le nom de Rocky Steps. C’est en effet à Philadelphie que s’entraîne Rocky dans le film éponyme, et une des scènes les plus marquantes est celle où on le voit monter les marches du musée (sur l’air de « Gonna Fly Now »), au sommet desquelles il exprime sa rage de vaincre (de nombreux touristes viennent la rejouer lors de leur passage à Philadelphie). Pour les besoins du film « Rocky 3 » une statue en bronze à l’effigie de Rocky Balboa avait été installée au sommet des marches. Elle a depuis été déplacée sur la droite du musée, et remplacée par des empreintes de pas
Depuis le haut des marches du Philadelphia Museum of Art, on admire la Benjamin Franklin Parkway, longue de 1,6 km et terminée en 1926. Bordée par les drapeaux des pays du monde entier, elle relie le Philadelphia Museum of Art à l’hôtel de ville (City Hall). L’avenue tire son nom de Benjamin Franklin, l’un des pères fondateurs de la nation qui a participé au développement de la ville. Quelques uns des plus fameux monuments de Philadelphie sont visibles depuis cette avenue : la cathédrale Basilica of St Peter and Paul, la bibliothèque Free Library of Philadelphia (fondée elle aussi par Benjamin Franklin) et le Municipal Court Building (ces deux derniers bâtiments sont des copies des palais jumeaux présents place de la Concorde à Paris), le Franklin Institute (une sorte de Palais de la découverte en l’honneur de Benjamin Franklin), l’Academy of Natural Sciences ou encore le Rodin Museum.
On mange dans un restaurant buffet chinois et on repart à 13h30 sur NY. Le guide nous impose un parcours de migrant qui prend le ferry à Staten Island pour découvrir NY et la statue de la liberté ! Hélas, il pleut et c’est embrumé : on ne voit pas le skyline et il a fallu attendre 40 mn debout dans la foule l’arrivée du ferry…
On remonte Broadway sous la pluie et on voit Wall Street : heureusement la pluie s’arrête :
On arrive au World Trade Center
et on contemple le Memorial aux Pompiers qui sont morts le 11 septembre :
Il y a aussi l’Oculus qui nous impressionne…
On prend le métro dans une chaleur suffocante pour rejoindre Times Square et le traverser : trépidant et hystérique samedi soir !! c’est extra !!
Un repas avec saumon trop cuit nous attend et on arrive à l’hôtel minable du New Jersey à 21h 35 ! (3/4 h de trajet!!)