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Vers le jour 15
Vers le jour 13
On se réveille tôt à Rimini car la clim est un peu pesante et on va s’oxygéner sur la plage très calme et très agréable si bien qu’on en oublie les rangées de parasols et les immeubles : je marche et Michel fait son footing ; il me confie ses chaussures et son tee-shirt que j’ai fait tomber sans m’en apercevoir… Heureusement on l’a retrouvé…
Après le petit déjeuner, nous avons pris la voiture rangée derrière l’hôtel et sommes partis en direction de Saint Marin, petite république accrochée sur les flancs du mont Titano dans un site extraordinaire…
L’origine de St Marin serait la fondation d’un ermitage par un des premiers chrétiens, Marino, fuyant les persécutions ordonnées par Dioclétien au 4e siècle; ayant acquis son indépendance dès le 8e, le petit état, enclavé entre les Marches et l’Emilie-Romagne, participe avec Urbino aux luttes engagées au 15e siècle contre les Malatesta de Rimini. Il a offert asile en 1849 à Garibaldi et continue à avoir sa propre police.
Comme la circulation est très dense, nous avons garé la voiture sur le parking du téléphérique et avons choisi ce moyen pour nous hisser au sommet, d’où l’on découvre la place centrale avec le Palais du Gouvernement…
Mais surtout de magnifiques points de vue sur la plaine, les Apennins et la mer…
La forteresse possède trois tours reliées par un chemin de ronde que l’on parcourt…
Le ciel nuageux se couvre un peu…
On redescend vers 14 h après avoir mangé et fait des tours et des détours ; l’orage commençait à monter et à 15 h, on est de retour à l’hôtel : on va marcher vers le centre historique de Rimini qui n’est pas qu’une immense station balnéaire de renom…
A l’époque romaine, c’était une place forte importante au croisement de la Via Emilia et de la Via Flaminia si bien que l’on en a gardé des vestiges importants…et notamment le Pont de Tibère terminé en 21 ap JC en pierres provenant d’Istrie…
L’Arc d’Auguste (27 av JC) avec ses belles colonnes corintiennes
Alberti s’en est inspiré quand les Malatesta lui ont demandé d’élever un édifice pour abriter le tombeau d’Isotta : c’est le temple de Malatesta… devenu cathédrale…
Les Malatesta ont marqué l’histoire de la cité : n’oublions pas la vengeance terrible de Gianni Malatesta qui assassina sa femme, Francesca, et son frère, Paolo, en les découvrant enlacés. Les deux jeunes amants sont immortalisés dans le Chant V de l’Enfer de la Divine Comédie de Dante qui transforma cette tragédie en véritable mythe, croisant les thèmes populaires de l’amour interdit et de la damnation éternelle …
On a arpenté la place Cavour avec le Palazzo Dell’Arengo :
et le théâtre de 1850 environ…
Le temps était orageux et quelques gouttes tombaient mais nous sommes retournés au restaurant de la veille Il Cavaliere pour nous lancer dans la dégustation des antipasti : légumes grillés et raviolis spéciaux… La serveuse était très agréable et c’était très bon !!
La nuit par contre, un orage violent s’est déchaîné et on entendait les roulements de tonnerre malgré l’excellent double vitrage des fenêtres…