Jour précédent

On reste dans la chambre jusqu’à 11h puis on démarre et on passe par Aci Castello, Aci Reale et Aci Trezza au bord de la mer devant la Rivière des Cyclopes : ces rochers que Polyphème aveugle aurait balancés de l’Etna sur Ulysse pour l’empêcher de fuir..

Le bus nous dépose au centre de Palerme non loin de la Piazza del Duomo avec en face le Palais des Eléphants, œuvre du XVIIe de Vaccarini. (la mairie actuelle)

La Piazza Duomo est le résultat d’une reconstruction qui a suivi le tremblement de terre désastreux de 1693, avec la cathédrale, dédiée Ste Agathe, la mairie et des palais baroques. Ses qualités architecturales lui ont valu l’inscription au patrimoine de l’Unesco comme d’autres lieux baroques du Val de Noto.

Au centre de la place se trouve la Fontaine de l’Eléphant, symbole de Catane ; devenu le symbole de la ville, ce monument est composé d’un éléphant en pierre de lave de l’époque romaine sur le dos duquel se dresse un obélisque d’origine égyptienne, qui viendrait d’Assouan.

Une rivière souterraine traverse la ville de Catane, l’Amenano, qui autrefois alimentait un lac à l’ouest de la ville, recouvert par une coulée de lave en 1669. On en voit une résurgence avec la fontaine de l’Amenano (1867), en marbre blanc, au côté sud de la piazza Duomo.

A deux pas vers le sud, on rejoint le typique et ancestral marché de poisson, la Pescheria où l’on va manger.

Après le repas, on va explorer la ville avec un marchand pittoresque…

On se dirige vers le château Ursino qui a été construit entre 1239 et 1250 sur ordre de Frédéric II de Souabe. Depuis 1934, il abrite des collections municipales, dont des sections archéologiques, gréco-romaines, et une intéressante pinacothèque.

Cette puissante construction carrée, dotée de quatre tours d’angles de 30 mètres de hauteur, fut érigée comme d’autres forteresses pour protéger les frontières de l’empire, pour préserver la bande côtière des assauts de pirates, et asseoir le pouvoir central sur la population.
À l’origine, il était face à la mer, et entouré de douves et d’autres défenses. Lors de l’éruption de 1669, les coulées de lave le contournèrent et repoussèrent la côte à plusieurs centaines de mètres.

On passe devant le théâtre gréco-romain qui se situe dans la via Vittorio Emanuele et qui remonterait au Ve siècle avant J.-C. Il fut remanié par les romains qui ont laissé les vestiges actuellement visibles. Sa capacité était d’environ 7000 spectateurs.
Il était adossé à la colline où se trouvait l’ancienne Acropole. Ses gradins reposent sur de hautes galeries voûtées, et les structures inférieures sont de nos jours baignées par l’eau de la rivière Amenano

On passe devant la Chiesa San Francesco qui domine la place éponyme avec la statue de St François…

Situé vers le nord-est de la Piazza Duomo, sur la place homonyme le théâtre Bellini est le plus important de Catane, dédié au célèbre compositeur natif de la ville, inauguré en 1890. C’est une construction de style classique qui se distingue par la splendide salle intérieure. 

On arrive sur la Piazza Stesicoro située au carrefour de deux grandes artères, la Via Etnea et le Corso Sicilia. On peut y apercevoir des ruines romaines de l’amphithéâtre jusqu’aux façades baroques des églises. En arrière plan, Sant’Agata alla fornace ou San Biagio

On arrive enfin à la Villa Bellini où l’on se repose un peu car il fait très chaud…

La Basilique collégiale de Notre-Dame de l’Aumône (Basilica della Collegiata), est une église de style baroque tardif, située le long de la via Etnea, à proximité de l’Université. Elle est dédiée à la Vierge dite de l’Aumône.

On passe devant l’Université…

Et on revient sur le Duomo ouvert seulement à 16 h : Sainte Agathe, patronne de Catane, jeune vierge dévouée à Jésus, ne céda pas aux avances du préfet romain Quintanius qui la fit torturer en 250 et lui fit arracher les seins.
Saint-Pierre l’aurait guérie, elle fut alors exécutée en étant traînée sur des charbons ardents.
Ses reliques sont abritées dans la cathédrale de Catane.

Le meilleur moment de la journée : une glace 2 boules à 2€… Puis on reprend le bus qui nous emmène dans un grand centre commercial où il fait frais.

On va à l’aéroport, il est bondé, on s’assoit comme on peut. L’avion est annoncé avec 1h30 de retard.

On décolle à 23h15, on arrive à Toulouse à 1h30. On attend pour les bagages. Je
vais chercher la voiture en courant, il y a un problème avec le parking.