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On arrive à l’Etna vers 9h30 et on reste à 1900m. D’abord, une petite promenade dans les cratères.
Puis repos sur une terrasse abritée du vent où on trie les photos de la veille et où je déguste un chocolat chaud…
On a attendu les excursionnistes qui sont allés plus haut jusqu’à 13h à cause de multiples problèmes d’organisation, de pannes… Bref ils se sont gelés … Puis on a filé au restaurant d’altitude : un self correct. et enfin on a repris la route pour Syracuse…
Arrivés sur place vers 16h, on a d’abord visité le Parc archéologique de Néapolis situé au nord de la ville moderne de Syracuse en commençant par les Latomies, les fameuses carrières de pierre où l’on faisait travailler des prisonniers dans des conditions très dures.
et notamment l’Orecchio di Dionisio (Oreille de Dionysos), selon Le Caravage ». En effet, Michelangelo Merisi, au cours de son voyage en Sicile aurait donné ce nom à une fissure dans la pierre, rendant éternelle la légende selon laquelle Denys l’Ancien, un des tyrans de Syracuse, espionnait ses prisonniers sans être vu, grâce à l’excellente acoustique de la grotte…
A côté, la Grotta dei Cordari qui, pendant des siècles, grâce à sa longueur et à la présence d’eau, a accueilli les fabricants de cordes (cordari).
Puis on découvre le théâtre grec qui donne sur la mer… presque entièrement creusé dans la roche…
En arrière du théâtre, la Grotta del Ninfeo est une petite caverne artificielle, qui abritait le vestibule où les acteurs et musiciens se préparaient avant de se produire. L’entrée de la grotte comporte quatre niches votives sur les côtés, dont deux ont été transformées en tombes rupestres à l’époque byzantine. L’intérieur est caractérisé par la présence d’une source alimentée par les eaux de l’aqueduc de Galermi, une conduite d’eau de l’époque grecque.
L’autel de Hiéron II : autel probablement dédié à Zeus Eleuterio érigé au IIIe siècle avant JC par Gérone (Ierone) II. Ce qui reste aujourd’hui, ce sont presque exclusivement les structures de base (198 x 22,80 m.), Destiné aux hécatombes…
Datant de l’époque impériale (III-IV siècle après JC), l’amphithéâtre romain est l’un des plus grands édifices de ce genre qui existent. De forme elliptique, les diamètres extérieurs mesurent m. 140 x 119; il a été partiellement creusé dans la roche téménite.
Mais nous sommes curieux surtout de connaître l’îlot fondateur de Syracuse, fondée par des colons Grecs de Corinthe au 8ème siècle avant notre ère sur l’île d’Ortygie à cause d’une source d’eau douce, la Fontaine d’Aréthuse.
Syracuse, ville natale du célèbre scientifique Archimède, fut l’une des plus riches cités de la Grèce antique occidentale. Cicéron dira, avant l’occupation romaine, qu’elle est la plus belle des villes grecques. On découvre sa statue à l’entrée d’Ortygia…
On passe le pont qui enjambe la Darsena pour accéder l’île.
Notre guide nous a court circuité la belle Piazza Archimede et ses beaux palais. Et on a filé sur une des plus fameuses places de la Sicile : la piazza del Duomo où se trouve la splendide cathédrale à la facade Baroque : édifiée sur un temple dorique grec, lui-même construit au Ve siècle av. J.-C. en l’honneur d’Athéna, par le tyran Gelone, pour célébrer la victoire contre le Carthaginois à Himera. Au VIe siècle, le temple a été transformé en église, les colonnes doriques du péristyle ont été encastrées dans l’enceinte murale et le mur de la cella fut percé par huit arches de chaque côté pour obtenir trois nefs. L’église est consacrée à la Vierge.
Sur la place, le palais Benevantano del Bosco fait face à la Cathédrale et au palais del Senato, actuel Hôtel de ville. Le bâtiment actuel a été édifié entre 1779 et 1788, dans le style qu’on qualifie de baroque tardif. Parmi les personnes illustres qui y ont séjourné, signalons l’amiral Nelson.
Au sud de la place, église dédiée à Santa Lucia, patronne de la ville…
On se dirige ensuite vers la mer pour voir la Fontaine d’Aréthuse, source d’eau douce, un joli bassin rond où vivent canards, poissons de différentes espèces au milieu des papyrus.
A côté, un roupe contemporain illustrant le mythe de l’amour entre la nymphe Aréthuse et le Dieu du fleuve Alphée. Artémis a transformé sa ravissante suivante Aréthuse en source pour la protéger des assiduités du dieu-fleuve Alphée et elle a fui l’Arcadie pour se réfugier ici…
On revient tard à l’hôtel. Mais que de belles choses!!