2022-10-11 Gênes-Bologne

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Départ à 8h 30 avec un tour panoramique de Gênes commenté par la guide très volubile Antonella. Nous partons du port et de ses quais…

On monte d’abord sur les hauts de la ville qui se présente comme un immense amphithéâtre d’où maisons et immeubles descendent en cascade…

On aperçoit le phare…

Arrivée d’un ascenseur au Castelleto, quartier chic

on voit le Dôme de la cathédrale
Une passerelle sert à relier les immeubles entre eux…

On passe par la place Corvetto le long du Parc Villetta di Negro et du Musée d’Art Oriental d’Edoardo Chiossone…

On débouche sur la Piazza Fontane Marose et on voit d’abord le palais Ayrolo Negrone…

Puis le Palazzo di Paolo Battista e Niccolo Interiano… et l’habillage de la porte noir et blanc typique…que l’on retrouve au Duomo.

On entre dans la fameuse Via Garibaldi, précédemment faisant partie des Strade Nuove, rues percées au 16e et qui sont bordées de 80 magnifiques palais édifiés au 16e et 17e s par l’aristocratie génoise, regroupés dans un espace restreint et appelés Palazzi dei Rolli : leurs propriétaires devaient recevoir les visiteurs d’Etat de passage à Gênes. Ils devaient suivre des règles précises et leur modèle architectural se diffusa dans le monde entier, attirant de nombreux artistes dont Rubens et Van Dyck.

Restaurés depuis « Gênes 2004 », ils figurent au Patrimoine Mondial de l’Humanité.

Palazzo Agostino Pallavicini, via Garibaldi 1

Parmi les fils d’Agostino, Niccolò Pallavicini (1562-1619) était d’une importance particulière, car a accueilli Rubens lors de son séjour à Gênes, et lui a commandé certains des plus grands chefs-d’œuvre de la période génoise, dont son propre portrait et le célèbre portrait de Maria Serra. Pallavicini, sa femme.

La façade de l’édifice, très élégante, présente un parement de pierre de taille grise qui fait ressortir le marbre blanc des plinthes…

Palazzo di Pantaleo Spinola, via Garibaldi 2
Une belle pâtisserie
Vitrine de la pâtisserie avec le Phare du Port !!
Fresque du vestibule
Palazzo Angelo Giovanni Spinola, via Garibaldi 5
Nymphée et façade stuquée
Palazzo Nicolosio Lomellini, via Garibaldi 7
Palazzo di Tobia Pallavicino, via Garibaldi 4
Palazzo Tursi (mairie) , via Garibaldi 9 et son jardin qui fait la liaison avec le Palazzo Bianco convertis en musée.
Palazzo Tursi (mairie) : le Patio, via Garibaldi 9
Plaque à la mémoire des victimes du fameux Pont qui s’est effondré


En face, Palazzo Rosso : le plus riche … outre le palais et son mobilier, la duchesse de Galliera, dernière héritière en 1874, donna à la commune de Gênes, la splendide collection d’art pictural rassemblée par les générations successives de la famille Brignole – Sale...

Palazzo Rosso en face via Garibaldi 18

Dans le vestibule du palais, hommage est rendu à Maria Brignole Sale, duchesse de Galliera, née à Gênes en 1811, décédée à Paris en 1888.
Jeune fille et issue d’une famille prestigieuse, elle reçut une éducation des plus soignées, apprenant notamment de nombreuses langues, et accompagna son père dans ses différentes missions diplomatiques. Épouse du Marquis Rafaele de Ferrari, elle tomba amoureuse de Paris dès qu’elle s’y rendit et ne retourna à Gênes qu’à la suite des vexations qu’elle reçut du gouvernement français. Raffaele, au contraire, ne chérissait nul lieu plus que sa patrie et se sentit toujours en exil à Paris mais y fit fortune en administrant des compagnies ferroviaires et des banques.


La duchesse vivait à Paris dans l’ex-hôtel de Matignon, servie par près de deux cents domestiques, s’étant réservé l’usage du premier étage et le parc, laissant son rez-de-chaussée comme pied-à-terre parisien à la famille royale d’Orléans de retour d’exil. Elle organisait fêtes et bals, recevait artistes et écrivains…

Ce fut aussi et surtout une grande philanthrope : elle employa ses dernières années à dépenser sa fabuleuse fortune, son fils n’en voulant pas; en vingt-deux ans de veuvage, elle distribua ainsi l’énorme patrimoine de près de deux cent quatre-vingts millions de francs pour construire des hôpitaux, fonder des institutions… son fils héritant d’un reliquat de vingt millions de francs d’alors, ce qui demeurait une fortune.

La duchesse était alors confrontée à une autre préoccupation ; elle savait qu’elle était la dernière de la branche aînée de la maison Brignole, cette famille qui fut l’une des plus glorieuses familles de Gênes. Par conséquent, elle eut pour souci d’immortaliser une dernière fois ce nom prestigieux en le gravant dans la pierre et en demandant dans son testament à ce qu’il soit toujours rappelé. Ainsi, par exemple, le musée de la Mode de la Ville de Paris se nomme le Musée Brignole-Galliera et la Villa duchessa di Galliera, à Voltri, s’appelle en toute rigueur, la villa Brignole-Sale.

On écourte notre visite des palais pour se concentrer sur la Piazza Ferrari, place centrale de Gênes et centre financier, regroupant la Bourse et des banques, l’opéra Carlo Felice et une façade du Palazzo Ducale.

Piazza Ferrari : statue équestre Garibaldi.

l’opéra Carlo Felice
La Bourse sur la Piazza Ferrari
façade du Palazzo Ducale.

On enfile ensuite la rue San Lorenzo qui emmène à la Piazza Matteoti et au Palazzo Ducale…

Piazza Matteoti avec la tour du Palazzo Ducale
Piazza Matteoti et façade rénovée du
Palazzo Ducale

On descend encore la via San Lorenzo et on arrive sur la Piazza San Lorenzo dominée par le Duomo

Rue animée San Lorenzo
Clocher et porche latéral du Duomo
Duomo…Façade principale
Duomo : intérieur
Une bombe intacte dans le Duomo

On remonte un peu la via San Lorenzo et on admire la Chiesa del Gesu… tout près du palais ducal…piazza Matteotti avec ses deux chefs d’oeuvre de Rubens, Circoncision du Christ et Miracle de St Ignace…

Rue San Lorenzo, on entre dans le Palazzo Ducale et on va manger au pied de la tour Grimaldina… Une partie du bâtiment médiéval (Palais Fieschi) est encore visible à l’emplacement de la Tour du Peuple, (la Grimaldina) sous laquelle subsistent encore les prisons de l’époque.

Service un peu lent avec escalope milanaise…
palais piazza San Lorenzo

On redescend sur le port par la rue San Lorenzo et on arrive au Palazzo San Giorgio et ses fresques…

Le bus nous attend piazza Caricamento à 14h… On aperçoit au centre la statue de Rafaele Rubatino dont les deux bateaux ont été utilisés par Garibaldi lors de l’Expédition des Mille…

Copie du Galion de Christophe Colomb

Après avoir jeté un coup d’oeil aux sangliers, le chauffeur qui a mis sa casquette de guide, nous emmène au Cimenterio Monumentale di Staglieno où les riches génois ont fait bâtir des mausolées…

On démarre à 15 h direction Bologne … La journée n’est pas finie car on cherche la fameuse vinaigrerie de Modène en pleine campagne où on arrive à 18h.. On rembarque vers 19h 15 pour arriver à 19h45 à l’hôtel pour prendre les chambres.

Repas prévu à 20h 30 mais comme certains veulent prendre l’apéro, nous les attendons à table 3/4 d’heure…

Repas servi 21h30…