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Samedi 4 Mai
Soleil. On arrive à Barletta et on se gare sur le Longano Mare ; on passe la porta Marina puis on trouve très rapidement l’Office de tourisme et une personne très sympathique qui nous donne des prospectus en français sur les Pouilles et bien sûr le plan de Barletta.
On voit partout des allusions au célèbre Défi de Barletta : il s’agit d’ un tournoi de chevalerie qui s’est déroulé le 13 février 1503 sur le territoire de l’actuelle commune de Trani, dans la plaine entre Corato et Andria entre 13 chevaliers italiens, basés à Barletta, et autant de chevaliers français, dont le quartier général était à Canosa di Puglia, à la suite de propos insultants tenus par Charles de la Motte sur la valeur des Italiens au combat… et les italiens l’ont emporté !!
On arrive très vite devant l’église du St Sépulcre , édifice de style roman remanié
Sur son flanc droit le Colosse, emblème de la ville et statue en bronze de 5m de hauteur que l’on aurait repêchée dans le port après le naufrage d’un navire vénitien de retour de la IVe croisade (1202-1204). Elle ferait partie du butin volé après le pillage de Constantinople et représenterait l’empereur Valentinien.
Plus loin, on arrive devant le Duomo dédié à Ste Marie Majeure dont on voit le Campanile
de loin car il fait office de porte d’entrée de la ville. Commencée courant XIe sur les restes d’une basilique paléochrétienne, elle fut terminée vers le XIIIe.
Dans la crypte on trouve des restes de tombes datant du IVe av JC et d’un temple païen.
On n’a pas que le temps de s’arrêter devant la Pinacothèque Giuseppe De Nittis qui est installée dans le prestigieux Palazzo della Marra. La Pinacothèque est dédiée au peintre Giuseppe De Nittis et expose une riche collection de peintures dédiées à l’artiste. La collection comprend 146 peintures, 65 dessins de différents types ainsi que des livres et un épistolaire. La collection est le résultat de la collection d’œuvres
A 11h 30, on quitte cette ville si agréable de Barletta par un vent marin assez fort. Il faut maintenant aller sur Trani qui est à 15 km mais où il est compliqué de circuler…
C’est une ville tournée vers la mer avec son port et même le Château souabe devant lequel on s’est garé, a les pieds dans l’eau …
Sur une belle place juste à côté, très dégagé, se dresse le Duomo, éclatant de blancheur dans un cadre époustouflant à fleur d’eau sur l’Adriatique. La cathédrale est fermée et on ne pourra pas visiter. Quel dommage mais on admire le campanile élancé et la sobriété du duomo ! Le vent marin est frais et fort.
Edifiée en style roman apulien, la cathédrale de Trani, appelée la « reine des cathédrales des Pouilles », est dédiée à San Nicola Pellegrino (saint Nicolas le Pèlerin), un jeune berger grec de 18 ans mort à Trani en 1094 (il serait arrivé ici sur le dos d’un dauphin). Achevée en 1143, la cathédrale se compose de trois églises : l’église supérieure à trois nefs, l’église inférieure et la crypte de San Nicola et Santa Maria della Scala. La façade de la cathédrale, en marbre de Trani, est caractérisée par un magnifique double escalier menant au parvis, et ornée d’une magnifique porte en bronze réalisée par le sculpteur Barisano en 1175 (qui est une copie, l’originale est conservée dans la nef latérale). Le campanile fut construit plus tard, en 1239, mais ne fut terminé qu’au milieu du XIVe siècle.
On se promène en cherchant un restaurant : on en trouve un où l’on mange des pâtes…
On repart un peu déçus car les rues sont étroites et les voitures circulent en tous sens au ras des piétons… on va voir Castel del Monte qui domine la plaine … On se gare au parking payant et on monte à pied à travers une forêt magnifique.
On fait le tour du château dont on admire la perfection : situé dans la commune d’Andria, s’élève sur un piton rocheux dominant le paysage environnant de la région des Murges dans le sud de l’Italie sur la côte adriatique. Œuvre architecturale médiévale unique, le château fut achevé en 1240. L’emplacement du château, sa forme octogonale parfaite ainsi que la précision mathématique et astronomique de son plan reflètent la parfaite éducation et la large vision culturelle de son fondateur, l’empereur Frédéric II de Hohenstaufen.
En tant que précurseur de l’humanisme moderne, l’empereur germanique fit venir à sa cour des érudits de toute la Méditerranée, associant les traditions occidentales et orientales. La conception unique du château, son plan octogonal assorti de tours octogonales à chaque angle, représente une quête de perfection. L’intérieur du château reflète des influences orientales telles que l’installation hydraulique innovante utilisée par Frédéric II pour se baigner selon les coutumes arabes typiques.
Le site est d’une valeur universelle exceptionnelle par la perfection de sa forme et l’harmonieux mélange des éléments culturels de l’Europe du Nord, du monde musulman et de l’antiquité classique. Castel del Monte est un chef d’œuvre unique de l’architecture médiévale, reflétant l’humanisme de son fondateur, Frédéric II de Hohenstaufen.
On se perd en route pour passer à LIDL de Foggia…