Retour à la page générale
Vers le jour 7
Vers le jour 5
On part pour San Gimignano dont les seigneurs élevaient des tours pour affirmer leur toute puissance sur leurs rivaux ; il en reste quelques-unes sur les 72 qui devaient hérisser l’horizon en 1250 et produire un effet formidable !
L’on arrive vers 9 h 30 car c’est tout près de notre logis…On a eu le temps de profiter de la porte San Giovanni, qui permet l’accès à ce bourg médiéval …
On monte ainsi jusqu’à la pittoresque Piazza della Cisterna au pavage en arêtes de poisson… avant l’arrivée des bus de touristes !
Elle est bordée d’austères maisons du 13e et 14e , certaines surmontées d’une tour …
On voit ci-dessous le Palazzo Tortoli à deux étages de fenêtres gothiques géminées :
On continue sur la place du Duomo qui est juste à côté avec sa collégiale toute simple de style roman, Santa Maria Assunto et ses belles fresques ; on zappe le Duomo et on s’attarde surtout devant le Palazzo Communale, la Torre Grossa et sa jolie petite cour :
On quitte le centre du bourg et, deux cents mètres plus loin en contrebas, on trouve l’église Sant’ Agostino, à nef unique, ce qui est propre aux ordres mendiants , d’où un ensemble austère mais très beau…
A l’intérieur, tout un cycle de 17 fresques orne le choeur : c’est le créateur de la Chapelle des Mages à Florence, Benozzo Gozzoli, qui illustre la vie de St Augustin en 1465 : on retrouve la fraîcheur des couleurs et le souci du détail (perspective…).
Le jeune Augustin est confié par ses parents au maître de Tagaste :
Augustin enseigne la philosophie à Rome :
Augustin quitte Rome pour Milan …
On est remonté ensuite voir la forteresse qui surplombe la ville : la Rocca di Montestaffoli d’où l’on a une belle vue sur les environs :
On est reparti deux heures après pour Monteriggioni surtout connue par son enceinte hérissée de quinze tours carrées qui entoure le petit village juché sur un promontoire et qui , construite par les siennois en 1214, protégeait ses habitants des incursions de Florence …
On fait vite le tour de ce bourg au charme indéniable avec sa petite place entourée de restaurants et de boutiques de souvenirs quand il n’y a pas trop de monde… On contemple ces tours évoquées dans la Divine Comédie de Dante, représentant les géants du Cercle des Traîtres de L’Enfer…
Mais le temps se gâte et, comme nous avons prévu un pique-nique, nous partons sur la route pour trouver un coin où s’arrêter puis continuer le circuit du Chianti fiorentino… mais il va falloir y renoncer rapidement : une pluie fine se met à tomber.
On écourte le circuit qui sinuait à travers des collines et des petits villages et on se rabat sur l’abbaye de San Michele Arcangelo ou abbaye de Passignano fondée en 1049 par St Jean Gualbert, le fondateur de la congrégation des Vallombrosiens … où l’on devait admirer une Cène de Ghirlandaio et de petites chapelles … C’est une abbaye qui ressemble à un château fortifié.
[On y est arrivé alors que la pluie s’était arrêtée mais on n’a vu que l’église et non les autres bâtiments : on a attendu 20 mn et on n’a pas reconnu le prêtre-guide qui était là et attendait lui aussi…On s’est éclipsé deux minutes et quand on est revenu, plus personne… La porte était fermée… En fait l’horaire était faux sur le guide vert…
Ce sera pour une autre fois ! On s’est contenté de l’église abbatiale où était reproduite miniaturisée la fameuse Cène sur l’autel au fond du choeur :
A gauche de l’autel, belles fresques d’Alessandro Allori dans la chapelle dédiée à St Jean Gualbert…
On est donc rentré, un peu dépités…