16 janvier : Wellington

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Picton / Wellington ( Ferry)

Lever à 5h45 pour un départ à 7h45. Nuageux sur les quais pendant qu’un cormoran nous observe.

Cormoran de Picton

On monte dans le ferry et on peut observer la carte de notre périple entre l’île du sud et celle du nord : on va longer les Marlborough Sounds puis on arrivera en haute mer pour traverser le détroit de Cook.

Les Marlborough Sounds sont un ensemble de vallées remplies d’eau de mer. Au contraire des fjords, qui sont des vallées glaciaires, ils sont apparus suite à la combinaison d’un affaissement de la croûte terrestre et de la montée des eaux. On ne peut les visiter qu’en bateau ou en faisant de longues randonnées.

Lorsque Joseph Banks, naturaliste de l’expédition de James Cook atteint le Queen Charlotte Sound un beau matin de janvier, il fut stupéfait par le chant des oiseaux des antipodes. « Leurs voix étaient certainement la plus mélodieuse des musiques naturelles qui m’ait été données d’entendre, écrit le naturaliste dans ses notes, elles étaient comme des petites cloches au son le plus argenté qui soit ». Si nombre de ces oiseaux ont disparu, notamment sous l’effet de la déforestation, les Marlborough Sounds comptent encore de très beaux représentants de ces oiseaux d’autrefois. C’est donc un endroit de prédilection pour la pratique de l’ornithologie (observation d’oiseaux).

une plage dans les Marlborough Sounds tels qu’on ne les a pas vus…

Le temps reste gris et on préfère rester dans les cabines durant les trois heures de traversée…

On débarque à Wellington avec des nuages et un vent frais qui balaie fréquemment la ville; et on nous emmène directement manger au restaurant du musée Te Papa. L’ambiance est surchauffée et je prends un « fish and chips » sympathique…

On repart en bus pour admirer du haut du mont Victoria (196 m) la deuxième ville du pays et la capitale : c’est le centre politique de la Nouvelle-Zélande. On y trouve notamment la Chambre des représentants, les ministères, les départements gouvernementaux et les missions diplomatiques étrangères au sein du pays.

Wellington se distingue de plus par une concentration importante de théâtres, de cafés et de lieux culturels avec une vie nocturne intense. La capitale est l’un des cœurs de la production cinématographique et théâtrale du pays… si bien que cela lui a valu le surnom de Wellywood.

Le réalisateur Peter Jackson produit et tourne les films de la trilogie du Seigneur des Anneaux comme du Hobbit en Nouvelle-Zélande, et son studio, Weta est situé à Wellington, dans le district oriental de Miramar. Plusieurs autres réalisateurs néo-zélandais y travaillent, dont Jane Campion (La Leçon de Piano).

On fait un petit tour de la ville en bus et on descend pour découvrir à pied le patrimoine architectural dans un centre ville très compact… On voit à gauche le nouveau Parlement dit la Ruche et à côté l’ancien…

L’ancienne Université en bois
La Bibliothèque
Intérieur de la Cathédrale
La crèche de la Cathédrale

On s’installe à l’hôtel West Plaza vers 16 h et on va faire un tour au fameux musée avec un rayon de soleil.

Son nom complet est Te Papa Tongarewa, qui signifie « le lieu des trésors de cette terre ». Comme la plupart des musées modernes, celui-ci est interactif et s’étale sur six étages où passer des heures à la découverte du pays. Au programme : ses spécificités géologiques, sa faune, sa flore, ses volcans, sa vie marine, sa naissance et même une reproduction du bush en extérieur, avec ses plantes natives.

On peut voir au deuxième étage un calamar géant (dans du formol), des kiwis et des moas – la sorte d’autruche néo-zélandaise disparue. On peut tester l’effet d’un tremblement de terre dans une maison, et apprendre que où qu’on se trouve en NZ, on est sur une faille sismique, ou pas loin d’un volcan qui est juste endormi.

Au quatrième étage il y a une exposition très complète sur les maoris, avec un énorme marae, leur maison de culte, de rencontre, et un waka, une pirogue. On explique l’histoire de la greenstone, la magnifique pierre verte utilisée par les maoris pour leurs bijoux.

Le marae du musée
Un marae ou espace sacré(intérieur)
le waka ou canoé de guerre qu’on n’a pas pu photographier.

Les amateurs d’histoire et de culture en apprendront aussi plus sur l’univers maori, la création de la nation par le traité de Waitangi, la colonisation, l’histoire des immigrés et des réfugiés, et, pour le centenaire de la Grande Guerre, une exposition temporaire payante sur la bataille de Gallipoli a été installée. Cela illustre la participation de la Nouvelle Zélande à la bataille des Dardanelles à travers l’expérience de huit citoyens ordinaires.


Au dernier étage, une galerie d’art offre une programmation changeante et l’on accède à une plate-forme d’observation livrant de belles vues sur la ville.

Retour à l’hôtel.

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