Jour 7 HIROSHIMA – MIYAJIMA –NAGOYA – MISHIMA – HAKONE
Petit-déjeuner. Départ à pied pour rejoindre la gare d’Hiroshima : transfert en train et en bateau pour une excursion sur l’île de Miyajima.
« L’île où cohabitent les hommes et les dieux » est depuis longtemps un lieu sacré de la religion shintoïste, puisque le sanctuaire de Itsukushima y est établi depuis 593 (mais les bâtiments datent du 12e siècle).
Ce sanctuaire, dédié à la déesse gardienne des mers, a pour particularité d’être en partie construit dans la mer, avec des bâtiments sur pilotis et son torii à quelques dizaines de mètres au large. Les paysages magnifiques de l’île, ses belles plages ou ses sentiers de randonnée en font une des destinations les plus appréciées en été.
Mais l’automne ou le printemps y ont également de grands charmes, que ce soit avec les érables flamboyants ou avec les cerisiers en fleurs. C’est pour toutes ces beautés que l’île de Miyajima a été classée au patrimoine mondial de l’Unesco.

Visite du sanctuaire Itsukushima.
L’île d’Itsukushima est considérée dans la religion shintoïste comme une île sacrée. Il n’y ainsi ni maternité ni cimetière sur l’île, car ce statut interdit que l’on y naisse ou que l’on y meure. De la même façon, il est interdit d’y abattre des arbres. L’île est donc couverte
d’une forêt assez luxuriante. De nombreux temples et sanctuaires sont construits sur l’île.

On est à marée basse et on passe par les pontons : en effet les pèlerins n’avaient pas le droit de fouler le sol ; ils devaient, en arrivant par bateau, passer sous le torii flottant et accoster sur les pontons.

Le shinto « la voie du divin », religion originelle vénérant les forces de la nature, est une croyance animiste et chamaniste qui se fonde sur le respect des divinités, les kami.

Il est dit que depuis la mer, sa silhouette ressemble à celle d’un oiseau qui prend son envol. Lorsqu’à marée haute les flots viennent lécher les pilotis sur lesquels les bâtiments du sanctuaire reposent, semblant ainsi flotter à la surface de l’eau. L’œil s’étonne alors de voir se côtoyer le rouge vif de l’architecture, le bleu marine et le vert sombre de la forêt recouvrant le relief accidenté.

