Jeudi 24/05 Hiroshima-Miyajima-Nagoya-Mishima-Hakone

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Jour 7 HIROSHIMA – MIYAJIMA –NAGOYA – MISHIMA – HAKONE

Petit-déjeuner. Départ à pied pour rejoindre la gare d’Hiroshima : transfert en train et en bateau pour une excursion sur l’île de Miyajima.
« L’île où cohabitent les hommes et les dieux » est depuis longtemps un lieu sacré de la religion shintoïste, puisque le sanctuaire de Itsukushima y est établi depuis 593 (mais les bâtiments datent du 12e siècle).
Ce sanctuaire, dédié à la déesse gardienne des mers, a pour particularité d’être en partie construit dans la mer, avec des bâtiments sur pilotis et son torii à quelques dizaines de mètres au large. Les paysages magnifiques de l’île, ses belles plages ou ses sentiers de randonnée en font une des destinations les plus appréciées en été.
Mais l’automne ou le printemps y ont également de grands charmes, que ce soit avec les érables flamboyants ou avec les cerisiers en fleurs. C’est pour toutes ces beautés que l’île de Miyajima a été classée au patrimoine mondial de l’Unesco.

Vue sur la baie

Visite du sanctuaire Itsukushima.
L’île d’Itsukushima est considérée dans la religion shintoïste comme une île sacrée. Il n’y ainsi ni maternité ni cimetière sur l’île, car ce statut interdit que l’on y naisse ou que l’on y meure. De la même façon, il est interdit d’y abattre des arbres. L’île est donc couverte
d’une forêt assez luxuriante. De nombreux temples et sanctuaires sont construits sur l’île.

 On est à marée basse et on passe par les pontons : en effet les pèlerins n’avaient pas le droit de fouler le sol ; ils devaient, en arrivant par bateau, passer sous le torii flottant et accoster sur les pontons.

Le shinto « la voie du divin », religion originelle vénérant les forces de la nature, est une croyance animiste et chamaniste qui se fonde sur le respect des divinités, les kami.

Il est dit que depuis la mer, sa silhouette ressemble à celle d’un oiseau qui prend son envol. Lorsqu’à marée haute les flots viennent lécher les pilotis sur lesquels les bâtiments du sanctuaire reposent, semblant ainsi flotter à la surface de l’eau. L’œil s’étonne alors de voir se côtoyer le rouge vif de l’architecture, le bleu marine et le vert sombre de la forêt recouvrant le relief accidenté.

le rouge vif
style de la fin de l’époque Heian (794 – 1185), d’où nous viennent ce coloris vermillon et ces toits de chaume ..

Dans un sanctuaire shintô, les fidèles se lavent les mains et se rincent la bouche à l’aide de longues louches de bois avant de frapper leur paume, de joindre leur main à hauteur de visage, de s’incliner et de se recueillir. L’eau qui coule demeure un élément primordial. Indispensables avant de plonger dans le bain ou dans les sources thermales, les ablutions lustrales, expression ancestrale de la purification corporelle dictée par les rites, rappellent l’importance de ne jamais être souillé.


Une scène de théâtre nô, également sur pilotis, se trouve à proximité du temple.

Contrairement à son cousin le Kabuki, qui se veut excentrique voire parfois exubérant, le Nô mise sur la finesse et la suggestion. Ici, pas question de maquillage voyant ni de voix imposante, mais plutôt d’un chant lyrique et de chœurs, ponctués de danses et de déclamations.

Le Théâtre Nô

Ce théâtre puise ses origines dans les rituels shinto sacrés et les danses traditionnelles paysannes du VIIe siècle appelées kagura (神楽) qui permettaient de s’assurer la bienveillance des divinités et de bonnes récoltes. Au fil du temps et de la montée de la prépondérance du bouddhisme, ces danses perdirent leur prestige, les codes changèrent et l’art fut transformé puis renommé en sangaku (散楽).

Ensuite on se promène dans le parc attenant…

Cette jolie pagode fut construite en 1417. Elle mesure 27 mètres de haut. Son apparence est très influencée par l’architecture de la dynastie chinoise Tang de cette époque. Son nom est trompeur car, même s’il y a bien cinq niveaux de toitures, il n’y a en revanche qu’un seul étage à l’intérieur. Cela reflète les techniques de construction typiques liées au bouddhisme zen. Cette pagode vermillon domine le site…


Retour vers Hiroshima en bateau et on mange dans un restaurant près de la gare

L’après midi, on utilise le train express Shinkansen pour rejoindre Nagoya, classée 4e ville du Japon après celles de Tokyo, Yokohama et Osaka : Nagoya se révèle être la capitale et la plus grande ville de la préfecture d’Aichi, située sur l’île de Honshu. Elle est précisément localisée dans la région du Tokai et regroupe les communautés de Kyoto, Kobe et Osaka.

puis on change de train pour aller jusqu’à Mishima.
Continuation par la route jusqu’au Ryokan à Hakone. Ryokan Suimeiso ! et on apsse par un col à 800m!
Bloquée entre le Mont Fuji et la péninsule d’Izu, Hakone est l’un des sites touristiques les plus populaires du Japon de l’intérieur. Cette vaste région cernée de montagnes boisées fut à l’époque féodale un point de surveillance stratégique pour assurer la sécurité d’Edo, alors siège du Shogunat.

Installation au Ryokan.



Dîner japonais au Ryokan.