Soleil, toujours du vent de sud. Lever à 8h. Vu qu’il y a des nuages à l’ouest, on décide de partir. vers l’est visiter Tempio Pausania au centre de l’île, perdue au milieu des forêts de chêne-liège.
Ville réputée pour le travail du liège et du granit, Tempio Pausania est dominée par le majestueux mont Limbara, culminant à 1 362 mètres d’altitude. Ses ruelles pavées, ses églises de granit gris et son ambiance conviviale sont caractéristiques de la Gallura. A partir du XIIe siècle, palais et églises se développent autour du centre antique de la piazza Gallura grâce aux espagnols. Le gris du granit dégage une atmosphère un peu maussade l’hiver.
On découvre d’abord la Cathédrale di San Pietro fondée au 15e et remaniée en 1830 :
Face à la cathédrale, on trouve l’Oratorio del Rosario qui a été construit dans le dernier quart du XVIe sur l’emplacement d’un temple romain dédié à Castor et Pollux : ici il est dans l’ombre à gauche…
Il présente une intéressante façade gothique-aragonaise en granit avec un portail évasé et une décoration d’arcs suspendus sur corbeaux, surmontée d’un clocher central avec 3 statuettes et reliée par une corniche courbe recouverte d’écailles sinueuses…
L’intérieur a une seule nef avec un toit en pente et divisée par des arcs diaphragmes en ogive. Il abrite un retable sculptural des années 1700 avec une façade de 1621 et un bénitier en marbre du XVIIe siècle.
On se promène au fil des rues calmes bordées de maison en granit gris…
On va voir ensuite la Chiesa di Santa Croce :
Puis on achète deux morceaux de pizza dans le centre et on va grignoter à l’extérieur découvrir les sources d’eau oligominérale de Rinaggiu, au pied du Monte Limbara, qui ont des propriétés thérapeutiques bien connues depuis l’antiquité.
Puis on décide de monter sur le Mont Limbara dont le plus haut sommet Punta Balistreri, s’élève à près de 1 360 mètres d’altitude, et tire son nom d’un fugitif qui, selon la tradition populaire, s’y réfugia pour échapper à ses poursuivants.
On emprunte une route qui se met à serpenter au milieu des rochers typiques de cette région, façonnés par le vent qui leur a donné des formes insolites.
Une fois au sommet, Punta Balistreri offre un large et riche panorama sur la nature environnante, qui récompensera le moindre effort.
On redescend un peu et on trouve un belle forêt pour pique-niquer à l’ombre de magnifiques séquoias .
On repart en passant par un lac artificiel, le lac Coghinas, mais on est déçu par le paysage : pas de point de vue. Par contre, en passant par Perfugas, on a admiré l’église San Pantaleo qui est abandonnée car sol instable.
L’exemple le plus brillant du gothique italien en Sardaigne, avant la diffusion du style catalan, a défié pendant des siècles la stabilité précaire du sol, grâce à des interventions continues de restauration. Aux abords de la ville de Martis se dresse l’église de San Pantaleo , construite sur un éperon rocheux surplombant la vallée du Rio Carrucana . On suppose qu’elle remonte au premier quart du XIVe siècle. Finalement, en 1920, on l’a désacralisée, en raison du risque d’un effondrement brutal. Depuis 1988, l’église et le « socle » rocheux sur lequel elle repose ont fait l’objet d’interventions de stabilisation et de restauration, dans le but d’assurer la survie de l’édifice.
En rentrant vers 16h, on s’arrête à Isola Rossa. On déguste une bonne glace sur le port puis on rentre à la chambre. On va à la plage où Michel se baigne, mais l’eau est pleine de
gros cailloux glissants …! Cependant l’eau est chaude.
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On rentre.