Lever à 6h30, on va prendre le petit déjeuner à 8h. Nuageux et frais.
A 9 h, départ vers le centre de Dublin dont on fait un tour panoramique en bus : on descend des quartiers nord et on arrive à O’Connell street …
O’ Connell (1875-1847)surnommé le Libérateur : promoteur d’un nationalisme irlandais non violent, il contribue à l’alignement des luttes politiques irlandaises sur les clivages religieux qui divisent le pays, en mobilisant la communauté catholique irlandaise en tant que force politique à part entière.
Après avoir tourné autour du Custom House, très beau bâtiment, on prend le quai nord
On voit de l’autre côté sur le quai sud les efforts de rénovation des quais avec des immeubles plus innovants les uns que les autres…
Quai Nord, Convention Center qui date de 2010 : le bâtiment a d’ailleurs été dessiné par un architecte irlando-américain particulièrement en vogue : Kevin Roche. L’audace de l’édifice a permit au CCD de devenir le symbole d’un véritable renouveau pour la ville.
Puis on passe devant Samuel Becket’s bridge ; l’architecte de ce pont à haubans est Santagio Calatrava Vallss1, auteur de nombreux ponts et bâtiments de conception originale. C’est le second pont conçu par Calatrava à Dublin, le premier étant le pont james Joyce, situé en amont3.
On passe devant ce grément ancien, le Jeanie Johnston, un grand voilier amarré au bord de la rivière Liffey… C’est la réplique exacte d’un bateau qui a sauvé des centaines d’Irlandais en les aidant à émigrer, à l’époque où le pays était frappé par une famine sans précédent.
Plus loin, c’est le Famine Memorial qui commémore la Grande Famine (1845-1849), qui a vu la population du pays divisée par deux par la mort et l’émigration ; on voit des émigrants quittant l’Irlande affamée pour une nouvelle vie.
En effet, une épidémie de mildiou qui s’attaque aux cultures de pomme de terre se doublait de conditions climatiques particulièrement difficiles pour la population. Or, au 19e siècle, c’était une composante essentielle de l’alimentation, en particulier pendant la saison hivernale.
Lorsqu’ils cultivent autre chose, ils doivent le donner au propriétaire de la terre qu’ils occupent. Rapidement, le peuple a donc faim… mais malgré la famine qui se fait de plus en plus présente, le gouvernement local continue à exporter les ressources alimentaires du pays à l’étranger, une décision que les Irlandais reprocheront longtemps aux anglais.
On continue notre balade sur les quais vers l’ouest et on admire de loin les Four Courts . Situés sur la rive nord de la rivière Liffey, ces impressionnants bâtiments de style néoclassique abritent la Cour suprême, la Haute Cour, et d’autres institutions juridiques irlandaises. Construits entre 1776 et 1802 d’après les plans de l’architecte James Gandon, les Four Courts sont aujourd’hui considérés comme un chef-d’œuvre de l’architecture géorgienne.
En 1776, l’Irlande bataille bon gré, mal gré contre la domination britannique qui l’écrase et la prive de son indépendance. Nombreuses sont les institutions officielles chaperonnées par le gouvernement londonien, et les irlandais en ont assez. Après de multiples tentatives de soulèvement toujours réduites à l’échec, les irlandais souhaitent réformer les institutions dans l’objectif d’obtenir une plus grande indépendance.
Pour cela, ils décident de prendre comme cheval de bataille le système judiciaire irlandais, que beaucoup souhaitaient déjà réformer…. Ils décident ainsi de bâtir un nouveau bâtiment où la Cour Suprême de la République d’Irlande pourra siéger et imposer son indépendance aux britanniques.
Plus loin, le moderne Palais de juxtice…
Plus loin encore, la plus vieille brasserie de Dublin, the Brazen Head…
On se dirige ainsi vers le parc Phoenix, vaste parc situé à 3 km au nord-ouest du centre-ville. Le parc d’une superficie de 712 ha et d’une circonférence de 11 km est le second plus grand parc citadin d’Europe. Il est constitué de grandes pelouses, d’avenues bordées d’arbres et de zones boisées, on y trouve aussi des terrains de sport pour le polo et le cricket. Il abrite également un troupeau de daims sauvages.
Après une petite balade, on revient au centre pour admirer la cathédrale Christ Church et son porche qui la relie au synode. c’est une église anglicane irlandaise.
On remonte dans le bus qui nous conduit à la distillerie Pearce Lyons avec une histoire incroyable : dans le quartier historique des Liberties, la distillerie Pearse Lyons occupe une église : St James’Church désacralisée ; ses deux alambics en cuivre se dressent même sur l’emplacement de l’ancien autel. La rénovation a coûté une fortune mais c’est superbe…
On reprend le bus qui nous conduit dans O’Connell st pour repasser devant Clery’s…
puis Trinity…
puis devant Theater Olympia et Hard Rock Hôtel, café……
On passe devant Kinlay House, une auberge de jeunesse conviviale idéalement située pour découvrir tout ce que la ville de Dublin a à offrir. Elle se trouve à la limite du quartier culturel animé de Temple Bar, et est donc entourée de bars, de cafés et de restaurants.
On arrive enfin devant St Patrick : la légende raconte que la cathédrale fut édifiée à côté de la source dans laquelle Saint-Patrick baptisait ses fidèles.
Une première église en bois est construite au 5ème siècle. Au 12ème siècle, une église gothique en pierre est érigée par les Normands. Au 13ème siècle, l’édifice est à nouveau reconstruit dans le style gothique. La flèche actuelle date du 17ème siècle.
L’intérieur de la cathédrale abrite des ornements de différentes époques. On peut notamment admirer le sol composé de dalles polychromes décorées, des vitraux et de nombreux monuments illustrant l’histoire de l’Irlande comme celui de la famille Boyle. Le choeur de l’édifice est occupé par des stalles en bois ornées de drapeaux.
Le transept nord abrite le masque funéraire, la bibliothèque et quelques objets personnels de l’écrivain Jonathan Swift. Docteur en théologie, l’auteur des « Voyages de Gulliver » a été le doyen de la cathédrale et y est enterré.
On reprend le bus qui nous emmène au musée National d’Archéologie, vaste et beau musée :
Le tout bien sûr présenté par ordre chronologique : le Mésolithique d’abord, le Néolithique ensuite, et l’Age de Bronze. On a vu les 2 “Hommes des Tourbières” exposés : il s’agit de 2 hommes vivant aux alentours de -300 av. J.C. et dont les corps ont été extraordinairement bien conservés, étant tombés dans des tourbières irlandaises.
Rendez-vous ensuite au rez-de-chaussée, où se tient la collection connue sous le nom du “Trésor”. C’est là que sont exposés les plus beaux objets et œuvres issus de l’art irlandais.
La collection du musée comprend de l’orfèvrerie qui est préhistorique et s’étend entre 2200 avant JC et 500 avant JC.
En poursuivant à l’étage, on peut admirer une impressionnante collection dédiée à l’époque Viking et médiévale. Au programme, reconstitution d’un drakkar viking, exposition d’armes de l’époque, d’une veste conservée naturellement dans une tourbière… Monnaie, poterie, objets sculptés et ornés d’entrelacs celtiques… Tout y est pour se projeter plus facilement dans cette époque.
Tombe
On reprend le bus qui nous fait visiter le quartier géorgien : c’est la bourgeoisie irlandaise du XVIIIème siècle qui, par orgueil adopte le style géorgien, et l’emploie dans l’architecture des demeures des beaux quartiers de Dublin et des grandes villes de l’île. Ce style se caractérise par de hautes bâtisses en briques, ouvertes par des fenêtres blanches bloquées par des balcons en fer forgé.
On y entre par une porte vivement colorée, décorée d’un large éventail vitré sous lequel se tient un heurtoir. L’humour irlandais raconte d’ailleurs, que si chaque porte est peinte dans une couleur criarde et différente suivant la maison, c’est avant tout pour donner un point de repère à l’irlandais qui rentre saoul du Pub !
On passe par le très chic Shelbourne’s hotel 5*…
Puis on passe par la gare pour rentrer à l’hôtel et passer la nuit.