Mardi 22 avril / J5 Kyoto

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KYOTO : Temple d’or Kinkakuji, temple Ryoanji et le château Nijo/ Visite des temples Heian et Kiyomizu
Petit-déjeuner.
Le matin, découverte du Kinkakuji (Temple d’Or), célébré par Yukio Mishima, construit en 1397 par le shogun Yoshimitsu Ashikaga et dont le toit est recouvert de laque et d’or. Ravagé par un incendie en 1950, sa reconstruction à l’identique fut terminée en 1987.

Tout proche, au bord du lac, en gravissant quelques marches…

se trouve le tout aussi célèbre temple zen Ryoanji, dont le jardin de 15 roches est placé sur un lit de graviers ratissé quotidiennement. Cet océan immobile apaise l’esprit tourmenté : « le ryoan-ji est vraiment l’image du dépouillement, du détachement de soi. Quel sentiment énigmatique que de s’asseoir sur ces marches en bois et laisser aller son regard sur une roche, suivre les ondulations du sable blanc, se poser sur une autre roche. Chercher à comprendre comment une roche peut en cacher une autre. . . »

Vers 1500, les moines occupant le temple jugèrent que ce jardin, ne demandant que très peu d’entretien, convenait parfaitement à cette époque de grande misère. Resté inconnu durant des siècles, il n’attira l’attention que vers 1930 pour la photographie en noir et blanc.

Au retour nous tombons sur des jeunes femmes en habit traditionnel…


Continuation avec la visite du château Nijo, qui servait autrefois de résidence secondaire au shôgun Tokugawa Yeyasu, qui avait alors établi son domaine dans la cité d’Edo.
Le château de Nijo est peut-être la représentation la plus frappante du pouvoir que les shoguns, ou seigneurs de la guerre, exerçaient sur l’empereur pendant l’époque d’Edo (1603-1867). C’est l’un des châteaux les plus célèbres du Japon en raison de son importance historique, de sa proéminence, de la ville où il se trouve, ainsi que de son classement au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Porte principale du Ninomaru le Karamon

Il se divise en deux parties : Honmaru, la cour principale, centre original du château, et Ninomaru, la cour secondaire, extension de la cour principale. Nombre des bâtiments du Ninomaru sont des trésors nationaux, notamment la porte d’entrée sud : Karamon, un
chef-d’oeuvre de style Momoyama. Le Nijô regroupe divers jardins plantés de cerisiers, de pruniers et de pins et une pièce d’eau ornée par des pierres aux formes variées…

Le bassin du jardin du palais Ninomaru.

Puis déjeuner au restaurant coréen…

Déjeuner au restaurant coréen.

Rencontre avec des lycéennes japonaises…



L’après midi, visite du temple Heian, un sanctuaire shinto situé dans le quartier Sakyō-ku de Kyoto au Japon. Le sanctuaire est classé Beppyou Jinja (Le premier rang pour les sanctuaires) par l’association des sanctuaires shinto. Il est classé bien culturel important du Japon.

Le palais, qui a servi de résidence impériale et de centre administratif au Japon pendant la majeure partie de l’époque Héian (de 794 à 1185), était situé au centre-nord de la ville, comme le voulait le modèle architectural des villes chinoises de l’époque.

Il était constitué par un large mur d’enceinte rectangulaire entourant l’ensemble des bâtiments de l’administration centrale. On trouvait à l’intérieur de l’enceinte, également entourée par un mur, la résidence de l’empereur, appelée le Palais intérieur (Dairi). Ce dernier contenait, en plus de la résidence impériale, la résidence des épouses impériales ainsi que certains bâtiments cérémoniels et administratifs proches de la personne de l’empereur.

Palais intérieur : Daïri

Le rôle originel du palais était de montrer l’adoption par le Japon du modèle gouvernemental chinois centralisé au viie siècle — le Daïo-Kan et ses huit ministères. Ces bâtiments complètement détruits, on a une reconstruction moderne.

On n’a fait que les jardins qui sont magnifiques !

Le jardin du Heian-jingū est assez exceptionnel. Il est divisé en quatre parties, situées aux quatre points cardinaux. Chaque partie du jardin est influencé par une période historique célèbre du Japon : La période Heian (794 – 1185), la période Kamakura (1185 – 1333), la période Momoyama (1568 – 1603) et la période Edo (1603 – 1867). Avec une surface de plus de 33 000 mètres carrés, le jardin fut façonné entre 1895 et 1981. La création de celui-ci revient au maitre jardinier Ogawa Jihei (1860 – 1933) qui passa une grande partie de sa vie à travailler sur celui-ci.

La conception de celui-ci est révolutionnaire pour l’époque car elle utilise l’eau des canaux environnant pour créer des étangs particulièrement imposants.

Les fleurs et arbres du jardin ont également été choisis avec soin afin de proposer des floraisons tout au long de l’année. Les magnifiques cerisier japonais (dont la sublime variété de cerisier pleureur : yaebeni shidare) sont en fleur dès le mois d’avril. Le reste de l’année, vous pourrez y retrouver Iris, azalées, pruniers, Glycines et nénuphars.

Cet écrin de nature abrite évidement de nombreux oiseaux et espèces sauvage plus ou moins rare. Il ne sera pas rare de croiser des hérons, des marins-pêcheurs ou parulines japonaises aux yeux blancs (mejiro). Évidemment, les étangs seront l’occasion d’observer les nombreuses carpes Koï et tortues qui y vivent paisiblement.




Poursuite avec la visite du temple Kiyomizu auquel on accède par deux rues longues de quatre cents mètres bordées de boutiques de souvenirs et de restaurants et qui sont connues littéralement comme les « pentes de deux / trois ans »: une légende dit que si on y glisse et tombe, on mourra respectivement dans les deux à trois années. Ces charmantes ruelles du quartier historique de Higashiyama, à l’est de Kyoto sont fermées aux véhicules à cause des pentes parfois raides et des escaliers !!

Ce temple trouve ses origines en 798, vers la fin de l’époque Nara ; selon la tradition, il aurait été construit par Sakanoue no Tamuramaro. Les édifices actuels datent de 1633. Le temple tient son nom de la chute d’eau qui se trouve à l’intérieur de son enceinte, eau provenant des collines environnantes, kiyoi mizu (清い水?) signifiant eau pure ou eau de source.

Le bâtiment principal du Kiyomizu-dera est célèbre pour sa plateforme, soutenue par des centaines de piliers, à flanc de colline et qui donne une vue de Kyoto.

On descend vers la pagode shinto…

Et voilà le sanctuaire shinto, Jishu-jinja, sanctuaire dédié au dieu du couple avec 2 « pierres d’amour » visitées par des célibataires pleins d’espoir.

sanctuaire shinto, Jishu-jinja

De retour à l’hôtel, on mange puis on sort faire un tour dans le quartier Gion avec le guide qui nous emmène dans les ruelles derrière l’hôtel pour une promenade atypique :la vie nocturne de Kyoto.

une Geisha va travailler